L'information sur cette page est le résultat de recherches provenant de différentes sources et d'expériences personnelles étalonnées sur ma vie entière. Aucun insecte n'a été capturé ou tué pour mes fins. Des efforts considérables ont été mis pour l'observation dans le plus grand respect de leurs vies. Sans devenir trop scientifique, et en restant le plus souvent sur ceux que j'ai moi-même observés. Dû à la grande diversité et aux particularités de certaines espèces, je vais être généraliste tout en restant suffisamment informatif pour être compris. Évitant ainsi des textes longs et trop détaillés.

N'ayez pas peur, non pas vous, les humains, mais bien eux. Ces insectes ont probablement plus peur de nous que nous d'eux. Pour les avoir côtoyés de près durant tant d'années, je peux vous dire qu'ils ne sont aucunement hostiles ou agressifs. Aucun de ces insectes ne va attaquer gratuitement un être humain, seulement lorsqu'ils ont trop peur ou qu'ils sentent que leur nid est menacé. Notez aussi que les mâles de toutes ces espèces ne peuvent pas piquer puisqu'ils n'ont tout simplement pas de dard. Je me suis moi-même fait piquer par un peu près tout ce qui existe dans la vie. Dans tous les cas, il y avait une bonne explication. Certaines espèces ne font pas mal du tout et d'autres peuvent être plus douloureuses. Chaque piqûre fait aussi moins mal d'une à l'autre, puisque le corps humain est si bien fait et merveilleux qu'il devient pratiquement immunisé. Lorsque je me fais piquer, cela me rappelle la force et la beauté de la nature. La douleur fait partie de la vie.

En plus d'être beau, c'est un pollinisateur exceptionnel. Le bourdon est végétarien, il se nourrit de pollen et de nectar. Le pollen étant la partie protéine et le nectar, les glucides. C'est un insecte dit social qui vit en colonie avec une reine. Bien qu'il existe des bourdons parasitaires, je vais m'en tenir au bourdon social, n'ayant observé que ceux-ci. Sa grosseur et la longueur de sa langue lui permettent de manipuler et de butiner une multitude de fleurs. Il est en mesure de transporter une grande quantité de pollen avant de retourner au nid. Il est capable de butiner par des temps plus froids que les abeilles. Il fait aussi de la pollinisation vibratile. C'est-à-dire qu'il utilise les muscles de ses ailes pour faire vibrer son corps, faisant ainsi tomber du pollen. Ce qui donne un son de bourdonnement un peu aigu. Bien que d'autres espèces d'abeilles en soient capables, le bourdon étant plus gros est plus efficace avec la pollinisation vibratile. Cette méthode de pollinisation vibratile est très importante, puisque certaines fleurs en ont besoin pour être bien pollinisées. Donc, plusieurs fleurs qui deviennent des fruits et des légumes pour nous, les humains.

Au printemps, la reine sort d'hibernation. Elle doit manger (butiner) suivant sa sortie, ayant épuisé ses réserves. Ensuite, elle va se chercher une nouvelle maison. Elle préfère se trouver une cavité au niveau du sol telle qu'un trou de souris. Une reine peut chasser une sourie de son trou pour y faire sa maison. Avec sa grosseur et la menace de sa piqûre, la sourie peut décider de partir et lui laisser sa place. Elle va se construire un minimum de cellules pour y déposer son premier oeuf et une réserve de manger faite de nectar et de pollen, aussi appelé pain d'abeille qui n'est pas du miel. Comme du pain maison, le nectar étant l'eau et le pollen étant la farine. Lorsque la première ouvrière bourdon est prête, elle va se charger d'aller butiner. La reine étant le coeur de la colonie, elle va rester à l'abri dans le nid et se charger de tout le travail que cela implique. Passé le milieu de l'été, la reine va produire les mâles puis les futures reines. Ceux-ci vont sortir du confort du nid vers la fin de l'été pour s'accoupler. Les reines fécondées vont ensuite butinées pour se faire des réserves pour l'hiver. Puis en automne, elles vont se chercher un endroit pour hiverner et recommencer le cycle au prochain printemps. Les mâles et les ouvrières seront tous morts, n'ayant une durée de vie que de quelques semaines. La reine qui aura réussi sa colonie va aussi mourir, elle qui vit environ 1 an.

Pas de photo pour 2020 puisque malheureusement, il y a pratiquement pas eu de bourdons cette année.

Un nid de bourdon en dessous de planches tout près d'un mur qui donne dehors. Il est d'environ 25 cm (10 pouces) total. Photos prises en hiver pour être sûr que la colonie avait fini son cycle de vie.

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